Le cimetière des âmes perdus

Entre le sol humide et la brume infini, une magnifique Shyria au yeux clairs comme de l'eau et sans pupille se tennait près d'une tombe à moitié sortie du sol. La nuit était froide, sans nuages et la lune n'était pas tout à fais pleine. D'immense arbre sans feuilles ornait l'endroit macabre. La jeune femme, dont le visage exprimait un sentiment de froid et cruel, tennait dans sa main droite une fleur rouge sang. C'était tout se qui était de vivant... Avec un sourire mystérieux, celle-ci laissa tomber la rose rouge vif dans la brume du cimetière. Sans aucun regret, elle détourna les talons et partie entre les autres tombes craquées,brisées et vieillies par le temps. Sa robe noir glissa derrière elle sur le sol froid. Du bout d'un doigt, elle caressa une immense roche servant de pierre tombale de long en large. Ses pieds nues lui faisaient mal, mais elle ignora complètement leurs protestations.
Les âmes mortes qui règnait dans l'air ne faisait que remplir Deidra de satisfaction. Les gens avaient et ont toujours peur de venir ici le soir ou même le jour. Mais elle, Deidra, la mistérieuse Shyria, n'éprouvait aucune peur, aucune crainte, mais satisfaction. Satisfaite de voir tant d'âmes parties, satisfaite de voir tant de mort autour d'elle.
Avec lenteur et grace, elle tourna la tête pardessus son épaule pour jeter un dernier coup d'oeil à la rose rouge vif qui n'était presque plus visible car la brume épaisse l'angloutissait. Elle avait l'impression de redevenir jeune. D'être encore l'enfant qui c'était échappé. Le premier endroit ou elle avait été la première fois de son escapade, c'était bel et bien ici. Ici, au cimetière des âmes perdues, au cimetière des combattants. Ses pieds avancaient seuls, elle s'y laissa guidé tranquillement laissant l'air frais couler sur son visage. Aucun bruit. Le silence, le chao... Le sourire macavellique était toujours sur son visage. Seul un craquement de brache morte résonna dans tout le cimetière. Brusquement, elle tourna la tête pour voir qui avait fais un tel bruit, qui avait brisé sa soiffe de satisfaction et pourtant, personne ne s'y trouvait... Les sourcils froncés, elle retourna tout son corps. Ses lèvres n'affichait plus un sourire sadique. Elles étaient maintenant pincées. Maudit celui qui avait brisé le silence de sa satisfaction! Sa colère monta en flèche en elle, mais son visage affichait toujours aucuns sentiments.

Soudain, rassuré, Deidra sourit sadiquemment. Quelqu'un y était, quelqu'un dont l'âme ressemblait à la sienne. Elle tourna les talons et marcha vers la fleur. Celle-ci était presque morte. Elle avait perdue sa couleur vif. Deidra poussa une pierre tombale qui fit un bruit tout aussi puissant que l'autre.

Ses pieds nus touchèrent la rose morte et le sourire sadique renaissa sur ses lèvres. Les âmes perdues ici avait déjà prit l'âme de la fleur. Deidra contourna les pierres tombales toujours avec beaucoup d'élégence. Son coeur battait vite. Elle avait envie de faire mal! Elle poussa une pierre tombale et émit un rire étroitement sonore qui résonna dans tout le cimetière.

L'homme entendit un long rire similaire a celui qu'il avait laissé s'échapper plus tot... il se leva couvert de terre humide et avancea dans la direction d'ou provenait le son... Il affichait sur son minois un sourire, point sadique mais plutot de bonheur... il lacha sur un ton de gaieté...

" La nuit succede au jour... tout comme la mort, elle, succede a la vie... "

Il finit par distinguer un silhouette dans la brume il s'arreta et lacha un bout de tissus souillé et en piteux état sur le sol... le tissus en question semblait envelopper un objet assez pesant... l'homme regardait en direction de la silhouette et termina sa phrase...

" Mais vous savez déja tout ca..... alors inutile de le mentionner... "

Deidra entendit ses paroles comme de l'or pur. A son tour, elle vue la silouhette de celui qui venait de parler avec tant de sagesse selon elle. La jeune femme remarqua alors le tissus tomber durement au sol. Soudain curieuse, elle leva la tête d'ou ses cheveux noir cachait à moitié. Un bref sourire se dessina sur ses lèvres.

"Effectivement, mais dites-moi qui a-t-il dans ce morceau de tissus? Est-ce une âme que vous avez repêché, ou n'est-ce qu'un object lourd et sans importance?" Sa vois résonna comme un échos. Elle avait pris un ton frois et glaciale.

Deidra avait cessé de bouger. Son coeur battait vite, l'exitation de découvrir quelqu'un de semblable. Soudain, son visage lui parru dans l'ombre, mais elle eu l'impression de ne pas pouvoir le déchiffré.

Au son des paroles de l'inconnue un long sourire se traca sur son visage... il avait prévu cette réplique... peut-être prévoierait-elle la sienne, cela l'amusait alors il lui répondit bêtement sur le même ton supposant la gaieté...

" Ce qu'il y a dans ce bout de tissus vaut bien plus que toute âme qui puisse èrer à cet endroit ou tout autre endroit... "

Il fixa le bout de tissus d'une facon particulière et continua à parler plus pour lui-même que quiconque...

" Dans ce bout de tissus.... la liberté, elle-même. "

Deidra haussa un sourcil. Ses pas qui résonnèrent comme un écho dans le cimetière cessèrent soudainement.

" Pourquoi la liberté, commenca-t-elle sur un ton enfentain et dur, Êtes-vous prisonnier de quelqu'un, Monsieur? N'êtes-vous pas libre de vos choix? Moi, ma liberté, c'est quand mon petit couteau, si petit soit-il, s'enfonce dans la chair d'un homme ou d'une femme et ou celui-ci me donne son âme. Ca me donne plus de forces. N'êtes-vous pas d'accord?" continua-t-elle sur ke même ton enfentain et froid.

Deidra était plus qu'à 1 mètre de lui. Sa robe blanche trainant toujorus derrière elle, ramassant la poussière.

Il n'eut aucune réaction aux propos de la dame. Il se contenta de lui repliquer sur un ton neutre.

" Nous sommes tous prisonniers, mais je lutte pour plus encore... pour quoi luttez vous? "

Il se pencha et ramassa le bout de tissus il l'observait comme s'il s'agissait de son âme, d'un objet qui n'aurai pas de valeur...

" Je l'entends... me supliant d'en faire mon pantin... comme un écho qui ne faiblit jamais... "

Deidra eu un faible sourire.

" Je ne me bat pour rien. Si je mourais, soyez certain que le monde me suivera." sa voix résonna comme si on avait crier dans une pièce vaste et vide. Le son de sa voix rebondissait sur toutes les pierres tombales.

"Expliquez-moi..."ordonna-t-elle

Il sembla ignorer sa dernière réplique son esprit était totalement envahi par un quelconque autre souci... il tenait debout le regard fixe sans bruit... puis d'un coup son regard se réanima et s'aggrippa au regard de la femme, il la fixait de façon étrange...

"Alors, pourquoi ne pas excercer votre liberté sur moi si tel en est votre désir..."

Il lança ces paroles d'un coup comme s'il défieait quelqu'un, lui peut-être, probablement... Son corps était immobile, attendant quelquechose mais quoi.... ses bras étaient tombés le long de son corps et ses mains tremblaientt... par peur?, excitation?... pourtant son regard, lui, ne vascillait point.... il était accroché à la rétine de cette femme...

il ne se maîtrisait visiblement pas...