Une prison bien morbide

Le ciel noir d'encre s'assombrit encore quand Arzal arriva en vue d'un petit village perdu au milieu de la plaine. Il descendit, rabattut dans cette direction par des bourrasques d'air chaud annonçant un orage violent. Les turbulences le mettait tellement à mal dans son vol qu'il s'effondra pratiquement sur les pavés recouverts de poussières de la grand rue. Sa tête heurta violemment un mur. Complétement sonné, il se releva et tituba à l'abri d'une porte pourvu de barreaux de métal rouillés. Les premières gouttes commencèrent à tomber alors qu'il venait tout juste de passer le pas de la porte. Encore dans les vappes, du sang coulant d'une plaie au front, il s'assit au beau milieu de la pièce pour reprendre ses esprits. Il était tellement fatigué qu'il ne vit pas l'ombre se glisser dans son dos. Seule une faible sensation d'alerte l'effleura, vite repoussée dans son insignifiance. Le premier coup, si violent fut-il ne suffit pas à l'assommer. Il s'écroula et roula pour dégager ses sabres de son dos. Il n'y parvint pas. La dernière image qu'il parvint à emporter fut la face ricanante d'un squelette.

Quand il reprit connaissance, Arzal était dans une cellule, suspendu par les poignets dans ce qui semblait être une salle de torture. Des instruments crochus et pointus, dentelés et aux formes menaçantes le regardaient d'un air sadique des murs où ils attendaient patiemment leur heure. Soudain, une vive lueur déchira l'obscurité de la pièce faiblement éclairée jusque là par une torche vacillante. Son agresseur morbide apparut, suivit de deux de ses congénères. Il émirent une série de claquements d'os ressemblant désagréablement à un ricanement. Puis ils décrochèrent une sorte d'énorme hameçon. Pendu comme un jambon, les pieds flottant à un mètre du sol et la tête lourde comme une ancre, Arzal rassembla ses forces, prêt à lutter pour sa vie même si cette résistance serrait vraisemblablement inutile. Seul un miracle le sortirai de là...

Sylma marchait depuis deux jours, pas un de moins. Pourquoi n'avait-elle pas pris un cheval, cela lui aurait pris trois fois moins de temps...Et elle le savait, le temps lui est si précieux...Mais non, elle était partit à pied sans nourriture ni couvertures...Comme ca, sans considérer tout ce que que ca allait entrainer...Cela faisait des mois qu'elle errait au gré du vent et des routes, flânant à la recherche d'injustices à combattre...Et la voila qui trainait les pieds dans ce maigre chemin de terre boueuse.

Un orage se préparait, elle le sentait. Elle accélera le pas, le transformant en grande enjambées hatives et dynamiques. Soudain à sa vue se dévoila un village, sa silhouette était floue dans la brume du soir et la noirceur de l'heure tardive. La pluie se mit à tomber et bientot tous ses vêtements bleu gris furent gorgés d'eau.

Sylma déployait son énergie à entretenir la petite flamme au bout d'un baton humide, pour la réchauffer un petit peu.

Puis, elle entra dans le village sans remarquer que celui ci était désert...ou plutot déserté...Elle avanca encore, frappant à toutes les maisons, sans réponses...Elle regarda autour d'elle, suspicieuse....Quelque chose clochait et elle devait le découvrir. Elle ouvrit à la volée une porte au hasard. Un grande bourrasque d'air froid et humide s'engouffra dans la piece et lui révéla la réponse à ses questions.

Cette piece était vide de vie...Les meubles étaient renversés pour la plupart, éparpillés partout dans l'espace. Des feuilles de parchemins vierges s'envolèrent sous l'effet du vent. Il y regnait un froid à vous glacer le sang, un froid mordant, le souffle glacé de la désolation...

Elle referma la porte dans un silence de respect et continua son chemin, bouleversée en fin fond d'elle-meme, mais le visage dépourvu de toute d'émotion...Une vielle porte rouillée retint son attention. Elle s'y approcha prudement, mis sa main sur la poignée branlante et l'ouvrit. Un grincement sinistre s'échappa des vieux gonds. Sylma s'avanca à pas feutrés et inspecta le sol. Une épaisse couche de poussière le recouvrait tout entier...

*Non, pas tout entier, se reprit-elle en avisant une trainée large dépouvue de cette poussière. hum...Quelqu'un a dut trainé un gros objet, un sac surement, sur le sol. Mais alors il y a très peu de temps, car la poussière na pas eu le temps de se redéposer...*

Cette révélation avait fait naitre en elle deux sensations : L'espoir de trouver quelqu'un de bien vivant dans ce village morbide et vide. Mais, surplombant l'espoir de toute sa force, le pressentiment que tout ceci n'est que de mauvais augure...Qu'elle ne devait pas aller la-bas, en aucun cas... Ces pensées peu réconfortantes lui firent voir la situation différemment. Et si ces pauvres villageois avaient fui devant ces mystérieux habitants...Et ce pourrait-il que ce que ces inconnus ont, si récemment, trainé sur le sol n'était pas un sac, mais le corps de leur dernière et dévolue victime ?

Un frisson la parcourut, mais il ne venait d'en aucun cas du vent, de la pluie qui tombait maintenant à flot ou le souffle glaciale que dégageait l'intérieur du couloir si sombre et gorgé d'incertitudes...

Sylma porta sa main à une de ses longues dagues de métal bleu et en dégaina soigneusement une. Grâce à son don naturel, elle se déplacait sans aucun bruit et voyait très bien à plusieurs metres devant elle, malgré l'obscurité croissante...

Soudain, elle se figea. Elle venait de percevoir un bruit. Le frottement d'une surface dure sur le sol...Cela ressemblait à des bruits de pas, mais comme si les êtres qui les produisaient était chaussés de bois, ou du moins d'une surface plus dure que le cuir des bottes ou la peau des pieds. Cela était intrigant et effrayait. Avait-elle affaire à de monstres ? Elle ne le savait pas, mais ne tarderait pas à le découvrir...

Elle arriva à proximité d'une embrasure de porte d'ou sortait une faible lueur...Les mystérieux sons provenaient de l'intérieur... Et la trainée dénudée de poussière aussi...

*Pourquoi n'ai-je pas choisit mes pouvoirs d'ombre ce matin... J'aurais pu me rendre invisible...Le réchaufement égoiste de ma personne ne devrait pas passer avant ce que subit certainement de pauvre homme...ou cette pauvre femme...* Maugréa-t-elle.

Elle jetta un furtif coup d'oeil dans la pièce et appercu un homme accroché, près à être torturé. Elle vit des formes de dos, des silhouettes extrement maigres et avec la peau d'une blancheure extreme...Lorsqu'elle fut habituée à la lumière que projetaient les multipes torches, elle discerna que ses humanoîdes n'étaient pas maigres et pâles quand elle l'avait pensé, mais plutot squelletiques à l'extreme, et ce quil lui faisait penser à de la peau blême et blafarde était en fait les os eux-meme...Elle pouvait meme reconnaitre, la un fémur, un tibia, tous d'une propreté extreme qui lui rappelait les restes des animaux dont s'étaient occupé les charognards. Ces bêtes avaient l'habitude de ronger et sucer les os jusqu'à que ceci scintillent presque de blancheur.

*Mon dieu...Il ne manquait plus que des squelettes...mais...*

Elle eut à peine le temps de formuler sa pensée qu'elle percut du mouvement chez les quatre squelettes. Ils reculaient vers la porte ! Son sang ne fit qu'un tour mais elle réagit promptement. Elle se télétransporta quelques mètres plus loin, dans le seul coin assez sombre qu'elle voyait. Elle calma rapidement sa respiration et se plaqua encore un peu plus sur la surface froide et rugeuse du mur de pierre. Lorsque les squelettes passèrent à quelques centimètres d'elle, elle retint completement sa respiration. Ils continuèrent leur chemin, l'allure déterminée, sans la voir. Elle ne se détendit que quand les bruits de pas des immondes créatures se sont évanouis dans le silence pesant d'une scène d'action en suspens...

Elle marcha silencieusement vers la salle de torture...Elle se rappela n'avoir vu devant elle que trois squelettes...L'autre avait du rester dans la salle à suveiller leur victime...En effet, un des ces infernaux humanoîdes était posté devant l'inconnu accroché au mur. Elle lui décocha un regard pénétrant et se glissa tel la brise à quelques centimetres du garde d'ossements. Elle leva sa dague et agit vite : Quelques milli-secondes plus tard, il gisait, inerte, encore plus froid ni c'est possible que de son vivant...Meme s'il ne l'a peut-être jamasi été. Sa tête osseuse roula sur le sol.

Alors que Arzal cherchait désespérément un miracle de réserve, quelque chose sembla détourner l'attention des morts vivants. Il se concertèrent du regard puis trois d'entre eux quittèrent promptement la pièce.

* D'autres invités surprises à accueillir, pensa amèrement Arzal *

Le dernier squelette se tourna vers lui, passif pour l'instant, en attente du retour de ses camarades. C'est alors que le miracle se produisit. Une ombre sortit de l'embrasure de la porte. Une ombre avec deux yeux. Deux grands yeux qui le fixèrent intensément avant de revenir sur l'arrière du crâne osseux du geolier. Un éclair bleuté déchira l'air. Le garde s'écroula sans bruit. Arzal, un peu réveillé par ces événements, décida de passer à l'action. Amie ou ennemie, cette personne venait de lui offrir une ouverture de taille. Se retournant complétement pour finir la tête en bas, Arzal attrapa le sabre qui dépaçait de son dos entre ses deux pieds, le dégaina et coupa ses liens. Il réussit de justesse son rétablissement, pour finir sur ses pieds et non sur la tête. Il attrapa alors son sabre, libéra ses mains de la corde qui les enserrait toujours puis se plaça en une garde prudente.

- Qui que tu sois et quelque soit tes intentions, je te remercie de m'avoir sauvé. Je m'appelle Arzal. Puis-je vous demander votre nom ?

Sylma demeura d'abord sans réaction. Elle fixait l'endroit ou il y aurait du avoir une porte, jadis. Elle écoutait, à l'affut d'un signe du retour de leur créatures. Le silence était lourd, trop lourd pour elle. Elle le brisa en chuchotant :

-Vous me tutoyez et me vouvoyez à même votre phrase, est-ce un signe de confusion ? Votre visage exprime pourtant l'assurance et le courage...

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et enchaina d'une voix calme et douce :
-Mon nom...Elle hésita un instant...Je pourrais vous dire qu'il ne vous dira rien, mais au point ou nous en sommes, ceci n'est point de mise. Je me nomme Sylma et...
Une lueur amusée déformit son visage grave.
-Je ne pense pas que vous voulez savoir mon nom entier !

-Je vois qu'ils vous ont laissés votre arme...Quels incompétents ! Mais bon je ne m'en plaindrai pas...Je pourrais bien vous sortir en quelques pensées de ce guêpier, mais je n'ai plus l'énergie nécessaire pour l'exectuter...enfin, vous voyez.

Sylma voyait bien que non il ne voyait pas, mais cela l'arrangeait. Dans un combat, il est toujours préférable de sous-estimer les capacités de ses alliés lorsque l'on ne peut pas faire autrement...Même si cela donne un coup d'épée à son orgueil... Elle allait ajouté quelque chose, mais elle se dressa, à l'aguet. Elle avait entendu un faible bruit venant des tréfonds obscurs. Elle agrippa le bras de cet Arzal et l'attira dans un recoin de la pièce. Ainsi blottis dans l'ombre, elle explica à son plan mi-voix.

-Nous allons attendre qu'ils arrivent. Lorsqu'ils s'approcheront des restes de tes liens, nous les attaquerons par derrière. Nous profiterons ainsi l'effet de surprise.

Elle le darda de ses yeux jaunes dorés pour évaluer sa confiance et s'il était pret au combat. Elle ne le sous-estimait pas, loin de la car elle lisait dans ses gestes et paroles, son physique d'homme aguerri et les regards quil lui lancaient qu'il était plus qu'un simple humain, qu'il avait surmonté des épreuves et qu'elle devait lui faire confiance pour l'aider du mieux qu'il le pouvait.

Est-ce d'accord ? Le questionna-t-elle. Son ton de voix était ferme mais n'expimais aucune impression de supériorité.

Le minuscule visage d'oiseau d'Eien affichait l'amusement. Elle aurait bien aimé assister à la torture de l'homme, mais ce revirement de situation était plutôt amusant. S'étant réfugiée dans la pièce plusieurs heures auparavent, elle avait assisté à toute la scène. En voyant la femme approcher, un sentiment d'ennui s'était emparé d'elle, mais s'était rapidement changé en intérêt. Un bruit résonna dans les minuscules oreille de l'elfe-oiseau. Les squelettes se rapprochaient... Enfin, cela semblait être les squelettes.

*Un peu d'action en perspective...*

Eien se repprocha sans faire de bruit lorsque la femme attira Arzal dans le coin de la pièce. En entendant, le plan de la femme, l'elfe se retransforma en l'apparence que'elle montrait à tous. Sans se soucier de la réaction des deux personnes, elle murmura doucement :

"Je ne crois pas que ce plan fonctionnera bien... Peut-être que tu as réussi à détruire le premier squelette, mais les autres sont beaucoup plus rapide. Il vaudrait mieux faire une diversion et s'occuper d'un squelette chacun. Il y en a un en particulier qui est très rapide et fort."

Elle s'arrêta, se demandant rapidement tout ce qu'elle voulait leur dire. N'ayant pas envie de rentrer dans les détails de sa vie, elle décida de ne dire que le nécessaire.

"Je les ai déjà vu a l'oeuvre..."

Arzal n'eut pas le temps de répondre à la tirade se Sylma qu'elle l'entraînait déjà dans un coin d'ombre de la pièce. Surpris, il se laissa entraîné.

- Nous allons attendre qu'ils arrivent. Lorsqu'ils s'approcheront des restes de tes liens, nous les attaquerons par derrière. Nous profiterons ainsi l'effet de surprise.

Arzal ne voyait absolument pas l'intérêt de les prendre par derrière. Ce n'était après tout que de vulgaires tas d'os animé par une force maléfique étrange mais qui semblait peu puissante au vu de la manière dont sa sauveuse avait terrasé le premier.

"Je ne crois pas que ce plan fonctionnera bien... Peut-être que tu as réussi à détruire le premier squelette, mais les autres sont beaucoup plus rapide. Il vaudrait mieux faire une diversion et s'occuper d'un squelette chacun. Il y en a un en particulier qui est très rapide et fort. Je les ai déjà vu à l'oeuvre... "

Ces mots avait résonnés près de lui. Encore une femme. Ce monde n'était-il peuplé que d'êtres féminnis ? Son visage fin avait cependant un air malicieux et sauvage qu'il n'avait jamais observé auparavant. Se secouant un peu, Arzal décida qu'il avait assez joué avec sa patience.

- Ce ne sont que des os. Des os bêtes et méchants. Et certainement pus bêtes que méchants.

Sur ce, il se leva et dépoya ses ailes. Il dégaina sa deuxième épée et se plaça en face de la porte, bien visible de ses adversaires. Ils entrèrent d'un pas sûr mais s'arrêtèrent en voyant leur prisonnier libéré. Puis, le plus grand dégaina sa lame. D'un bond terrifiant, il fut sur Arzal. Plus rapide que le vent. Plus fort que la tempête. Arzal esquiva. Discret comme l'ombre. Silencieux comme la nuit. Sa lame fusa, vicieuse comme un serpent. Le squelette s'écroula, découpé en morceaux. Les deux derniers poussèrent des soufflements rauques qui semblaient porteurs d'une rage immense. Il passèrent à l'assaut à leur tour. Arzal se tourna, calme, serein. Comme le désert. Le désert tue sans précipitation. Il attend l'inattention, la bévue. Ensuite il frappe. Sans pitié. Telle était la philosohie guerrière de Arzal. Et il s'apprêtait à la mettre en pratique une nouvelle fois.

À peine avait-elle finit d'exposer son plan que ses sens lui indiquèrent une autre présence dans la pièce. elle se retourna vivement et vit une femme qui se tenait debout, droite et calme, devant eux. Elle l'entendit murmurer dans un souffle :
"Je ne crois pas que ce plan fonctionnera bien...
*Et alors, tu as une autre plan ?* Pensa-t-elle avec hargne en toisant froidement celle qui vait parlé.

La réponse à sa question silencieuse ne se fit pas attendre...
-Peut-être que tu as réussi à détruire le premier squelette, mais les autres sont beaucoup plus rapide. Il vaudrait mieux faire une diversion et s'occuper d'un squelette chacun. Il y en a un en particulier qui est très rapide et fort."

-Je ne les ait jamais sous-estimés, détrompez-vous, répliqua Sylma avec détermination, justement je voulais profiter d'un effet de surprise qui nous donnerais l'avantage...Mais si vous semblez bien les connaitre, je vous ferai confiance...Que nous propsez-vous pour...

Soudain, une voix grave s'éleva dans son dos, l'interrompant et rappelant à son esprit la présence de l'humain au sabre.
- Ce ne sont que des os. Des os bêtes et méchants. Et certainement pus bêtes que méchants.
-Je vois que vous n'avez pas le meme point de vue, déclara-t-elle, une pointe de moquerie dans la voix, son regard faisant un mouvement rapide de va-et-viens entre l'homme et la femme.

-Bon, que disais-je...Ah oui, que nous proposez-vous comme plan de combat ?

Soudain, elle prit conscience des bruits de pas qui résonnaient de plus en plus forts, de plus en plus distincts. Elle sentit une breve raffale de vent dans son dos. Une bourrasque au milieu d'un batiment... Elle pivota sur elle-même dans un mouvement fluide et s'apercut que la personne qu'elle pensait être un humain le plus ordinaire qu'il soit volait aux quelques mètres du sol que lui permettait la hauteur du plafond. Elle le suivit des yeux et le regarda se poster à l'entrée de la salle, attendant de pied ferme les tas d'os ensorcelés.

-Hey bien...Je crois que je n'ai plus vraiment le choix...Elle soupira...Mais bon, il est vrai qu'un peu de combat pur et dur me fera le plus grand bien...Souffla-t-elle à l'intention d'Arzal.

Elle prit son baton et s'élanca aux côtés du téméraire, en position de combat. Elle n'attendit pas longtemps, déja les squelettes arrivaient et passaient la porte. Mais ils étaient loins d'être trois, ni quatre, pas plus cinq, mais bien huit !

*Ils doivent donc être tant pour tortuer un homme, attaché de surcroit !* S'amusa Sylma en lancant dans les trous sombres et caverneux qui servaient de yeux à ces créatures un regard de défi, cette fois-ci remplit à ras bord de supériorité. Le squelette le plus proche se jetta sur Arzal, mais elle ne lui accorda qu'un regard. Cet homme semblait trop sur de lui pour avoir besoin d'aide. Elle se concentra plutôt sur celui qui courait vers elle. Elle bondit et atterit derrière lui. Dans la même et unique foulée, elle lui assena une violent coup de baton. Les extrémitées de son arme semblait frapper partout au même moment. En trois coups, elle démenbrait un des serviteur enchantés, Puis elle effectuait une rotation et en frappait un autre qui voulait l'attaquer lachement par derrière. Ses coups étaient rudes comme la pierre, rapides comme le vent et précis comme le tire d'une arbaléte.

Eien sourit en voyant la lame fendre l'air et briser le squelette. Elle était intervenue parce qu'elle les connaissait pour avoir déjà dut se battre contre les squelettes. En voyant qu'ils étaient maintenant huit, elle ne ressenti aucune surprise.

*On dirait qu'ils ont le même comité d'accueil que la dernière fois...*

Deux squelettes se dirigeaient vers elle à toute vitesse. Laissant derrière eux le plus grnad, le chef, ainsi que ces gardes du corps. Eien se transforma en un grand loups gris. Elle sauta et fit tomber celui qui se trouvait en avant, qui accrocha l'autre, créant un effet domino. D'un rapide coup de tête, Eien attrapa le coup du premier squelette et le brisa. Le deuxième tenta de l'étrangler, mais elle réussi à lui défoncer le crâne avant qu'il n'ait pu lui toucher le cou. Puis l'elfe-louve regarda comment se débrouillaient les deux autres.

Après avoir réduit à l'état insignifiant de tibia, fémurs, omoplates et crane empilés les deux adversaires qui ont pensé lui tenir tête, Sylma chercha des yeux l'homme ailé ou la jeune femme. Les deux combattaient aussi, concentrés. Puis un grand changement se produisit en elle, comme si les rayons de soeil qui éclairait son âme étaient bloqués dans leur course par la Lune, divine déesse de l'ombre. Elle connaissait ce signe, elle le ressentait tout les jours, depuis son enfance...Elle savait que si ces compagnons de fortune la cherchait du regard, ils ne trouveraient qu'une femme au visage pâle, les cheveux noirs de jais et les traits fins. Sans doute seront-ils déconcertés...Mais que pouvons nous faire contre le destin, ce chemin tracé depuis la naissance qui régit le monde depuis sa création ? Tant pis, ils seront surpris cest tout !

Il ne restait que le Chef et ses deux gardes du corps, tout les autres gisant sur le sol froid. Elle se dirigea vers eux, en lancant un regard entendu aux deux autres. À trois, ils allaient les battre. Trois contre trois, voila qui est loyal. Et pas nimporte quel trois. Elle avait vu l'ardeur au combat de ses alliés et connaissait sa valeur.

Elle se placa devant les trois squelettes, attendant que les deux autres se placent aussi, en demi-cercle. Alors, ils passeront à l'assaut.

Eien perçut le regard de la femme et s'avança elle aussi vers les squelettes se plaçant devant le Chef, de loin le plus gros et le plus grand.. L'elfe-louve savait bien qu'il serait le plus dur à battre, mais elle le connaissait et savait que les deux autres auraient beaucoup plus de difficulté qu'elle pour le maîtriser. Eien murmura, de façon à ce que seuls ces deux compagnons puissent entendre :

"Occupez-vous des deux petits. Je vais retenir le Chef. Vous viendrez m'aider à l'achever ensuite."

Se doutant de ce que les deux autres penserait elle ajouta :

"Je ne vous demande pas cela parce que je pense que vous ne serez pas capable de le battre, mais parce que je le connaît déjà. Je me suis déjà battue contre lui..."

Puis, elle se mit à grogner en attendant un signal pour qu'ils attaquent tous trois en même temps.

(HRP :Tu est un peu trop insolente et arrogante à mon gout...hummm et jaime pas me faire traiter comme ca !)

Sylma instaura un masque impassible sur son visage de neige, mais en elle fusait des sentiments qui auraient vite fait de la faire fondre, des sentiments embrasés.

*Pour qui se prend-elle ? Je suis formée au combat, j'ai surement plus d'expérience qu'elle...Elle les connait, est-ce une raison pour se donner des airs supérieurs ? Mais je nai pas le choix, espérons que j'en finirai vite avec mon squelette pour pouvoir lui prouver que je suis capable de me battre, moi aussi !*

Elle hocha de la tête, malgré elle. Elle se positionna, executa son pouvoir de vitesse et cria d'une voix forte et grave :
-À l'assaut !

Et elle s'élanca dans un saut, ses mouvements étant presque imperceptibles par l'effet de vitesse décuplé par sa magie. On ne voyait qu'une trainée blanche qui assenait des coups, allait et venait comme un esprit, sembalnt traverser le corps du squelette. La résistance fut plus poussée qu'avec les novices, mais elle eut vite fait de réapparaitre au yeux de tous, immobilisée dos à son ennemi qui tombait en morceaux désordonnés.

Elle marchait silencieusement sur ces terres qu'elle pensait ne jamais y revenir de si tôt. S'attendant d'entendre que le résonement de ses pas, elle fut quelques peu surprise d'intercepter la musique d'une bataille.
Curieuse comme à son habitude, elle accéléra son pas qui ne marchait plus, mais courrait. Cependant, elle fit attention de ne pas attirer les regards et d'être bien discrète, c'était à son avantage étant donné qu'elle se dissimulait plutôt assez bien dans l'ombre que produisait les murs.

La scène de combat était composé que de vulgaire petit squelettes et de combattant..inconnus sauf Eien dont sa silouhette lui avait remémorer le souvenir dans les ruines.
Elle les observa se défendre majestueusement contre leur adversaire, un sourire au coin des lèvres.
*Pas mal* commenta-t-elle, mais rien ne la surprenait, d'ailleurs..elle avait toujours l'impression que ces batailles qui avaient sans cesse lieux ne faisait que se répéter..

*Toujours la même chose..* pensa-t-elle à travers un faible soupire.
Son regard rouge était tout ce dont on pouvait voir dans le coin ou elle se cachait. Sa silouhette, son corps..ses traits..tout était dissimuler dans cet espace sombre retiré de l'action. On ne pouvait même pas déterminé s'il sagissait bien d'une femme ou d'un homme.

Un squelette avait été abattue, il ne restait que le chef et un de ses pions qui allait bientôt, sans doute rejoindre son compagnon. Ses yeux fixa le jeune homme, car elle avait étudier un peu celle qui vennait d'achever son adversaire.
*Voyons voir comment cela va se dérouler..*

Elle ne bondit pas lorsque le cris de la femme retentit, du moins pas sur son adversaire. Eien se mit à tourner autour du Chef, observant ses moindres mouvements. Elle savait que celui-ci risquait de la blesser sérieusement si à la moindre hésitation. Dès que l'elfe-louve vut le bras de l'ennemi plonger vers elle, elle fit un bond de côté et mordit violemment le poignet du squelette géant. Celui-ci ne perdit pas de temps pour réagir et bougea son bras si brusquement qu'Eien glissa sur le sol à quelques mètres plus loin.

En se relevant, elle vit le Chef se diriger à toute vitesse vers elle, les deux bras levés pour l'attraper. La jeune elfe transformée en louve réussit à passer entre ceux-ci et tira sur une des chevilles du Chef à l'aide de ses crocs. Il s'étendit de tout son long en soulevant la poussière déposée sur le sol depuis des années. Losrqu'Eien voulut sauter par dessus le corps du squelette pour l'attraper par le cou, quelque chose dans un des coins de la pièce attira son attention, sans qu'elle ne put dire quoi. Son inattention permit à son ennemi de la renvoyer glisser sur le sol une nouvelle fois.

Cependant, Eien ne lui laissa pas le temps de se relever et bondit sur lui. L'elfe-louve atterri sur les côtes de celui-ci, lui en cassant quelques unes. Elle posa sa patte droite sur le cou de son ennemi en sortant ses griffes, mais ne pu continer son geste puisque des doigts squelettiques s'enfonçaient dans son cou. Elle se trouvait dans une situation sans issue. En fait, ni l'un ni l'autre n'était en mesure de faire un seul mouvement.



(HRP : S.V.P. il n'est pas facile à battre, alors ne faite pas simplement un coup d'épée dans le crâne pour le tuer. Un peu plus de complexité que pour les autres squelettes...)

(Cest comme dans le miroir d'ambre ^^)

( HRP : J'aurais bien aimé qu'on attende mon tour ^^ )

Sans bouger d'un pouce, Arzal regarda les deux femmes s'exciter pour vaincre les squelettes. Une agitation efficace contre ce genre d'ennemi visiblement puisqu'il n'en restait plus qu'un. Le plus grand, le plus fort et le plus laid. Sur son corps osseux reposait un uniforme déchiqueté et tâché de sang. Il portait à la ceinture deux sabres rouillés. Finissant de détailler le guerrier d'outre-tombe, Arzal se retourna pour dévisager sa sauveuse et l'autre femme. Au lieu de ces deux personnes, il trouva une femme de nuit, pâle comme la lune et aux cheveux d'ébène et une louve féroce. A peine choqué par ces transformations farfelues, Arzal se reconcentra sur le dernier survivant. Celui-ci était d'un autre acabit. Il faudrait l'attaquer méthodiquement. Alors qu'il allait lui faire face, la louve bondit pour l'égorger d'un coup de patte. D'un réflexer fulgurant, le cadavre attrapa le coup de la bête, l'empêchant de porter son attaque. D'une violente rotation, il envoya son agrasseur s'écraser contre un mur. Puis il se tourna vers Arzal. S'arrêta. Puis chargea. Furieusement, avec toute la hargne du monde. Arzal esquiva. Pourtant, quand il voulut porter le coup de grâce, une vive douleur s'empara de son flanc droit, le jetant à terre. Une traînée de feu, nette comme un coup de cutter s'étalait de son ventre à se homoplates. Le squelette n'avait même pas dégainé son sabre. Visiblement surpris que son adversaire ait survécu, le monstre se retourna pour étudier celui qui lui tenait tête. Un sourire vide s'étala sur son visage mort. Il dégaina son sabre.

*Voilà un adversaire de taille* pensa la jeune démonne en étudiant la scène sous ses yeux. *Peut-être devrais-je me joindre à eux?*
Hésitante de se retirer de sa cachette, elle avança discrètement vers l'action. Ils étaient 3 à l'attaquer et pourtant..personne n'arrivait à le vaincre.
N'étant pas une femme qui se bagarrait inutilement, elle se demandait si elle pouvait bien leur être utile.
Pendant qu'elle réfléchissait à ses futurs actions, le jeune homme avait été touché, elle ne pu distinguer le comment..

Le squelette dédaigna son sabre puis avança d'un pas rassuré vers sa victime. Sans réfléchir une seconde de plus, elle interpella le monstre afin d'attirer son attention, de cette façon, cela laissait largement le temps au jeune homme de se relvé.
Mais un coup que son adversaire avait posé son regard sur elle, son sourire s'élargi, imprégné d'un sadisme profond. Rien de bon allait poursuivre si elle ne faisait pas autre chose.
Elle se concentra sur sa cible, la distance entre les deux était plutôt grande et elle voulait éviter le corps à corps, du moins pour l'instant.
Le monstre fit un pas, mais avant même qu'il puisse charger, Dawn s'éxécuta et le squelette géant était immobile. Pour sa part, Dawn n'avait pas bouger d'un poil.

Elle n'allait probablement pas l'achever, ce n'était pas son but, mais elle l'avait immobiliser grace à son pouvoir d'ombre. Mais n'étant pas dans la plus grande de sa forme et étant onné le pouvoir immense du tas d'os, elle n,allait pas pouvoir le retenir longtemps.

Son regard de rubis se posa sur les 3 autres combattant.
"Si vous souhaitez lui donner un coup, c'est maintenant ou jamais! Car je ne pourraos tenir bien longtemps."Elle sentait ses muscles se raidirent puis s'affaiblir. Ses jambes n,allit pu bientôt la supporter à ce rythme. En temps normale, son adversaire devrait cpier les exact mouvement qu,ele faisait, mais dans son éta présent, le monstre réussissait lentement à bouger les doigts..ensuite les mains..et suivra ensuite les bras..et dans quelques secondes il sera redevenu actif.

(HRP : Arzal, le squelette ne pouvait pas m'envoyer sur le mur parce que s'il bougeait, je lui disloquais la tête... Mais bon c'est pas grâve)

Sylma accueillit cette aide avec joie. Elle regarda à tour de rôle les deux autres pour s'assurer qu'ils avaient tout vu et tout comprit. Il ne fallait surtout pas perdre cette occasion inespérée ! Après s'en être assuré, elle avanca vers le squelette immobile comme la pierre en dégainant ses deux dagues, une dans chaque main. Puis, une idée lui vint et elle demanda rapidement à la louve, espérant qu'elle puisse la comprendre meme sous cette apparence :

-Selon ma logique, il se pourrait que, même si on lui coupe les os du cou, le reste continura à bouger car c'est un assembalge d'os animés par magie...Me trompais-je ? Car si j'ai raison, je propose que nous tranchions chacun une partie du corps, les bras, les jambes et le cou...

Puis son regard se posa sur leur aide, qui semblait sur le point de s'écrouler, à bout de force. Elle faiblissait de plus en plus...C'est à ce moment que Sylma se rendit compte de l'urgence de la situation. Ne pouvant attendre la réponse de la louve grise, elle s'élanca atterrit dans le dos du squelette. Elle s'exécuta sans attendre : Des trainées bleues tracèrent deux arcs de cercle au niveau des épaules du monstre. Les deux bras qui avaient fait souffrir ces compagnons tombèrent dans un bruits sourt et rude. Elle voulait laisser à un des deux autres l'honneur de décapité leur adversaire, par humilité. Elle se recula et attendit que les autres procèdent.

Eien, frustrée d'avoir été laissée de côté, se mit à grogner si fort que si quelqu'un était passé à l'extérieur, il l'aurait entendu à coup sûr. Regardant autour d'elle, elle vit une sorte de marteau qui devait servir à la torture. L'elfe-louve l'attrapa par les crocs et bondit pattes devant sur le Chef, le faisant tomber lourdement une nouvelle fois.

D'un coup de patte, Eien disloqua la tête du Chef, comme elle en avait eu l'intention, puis se remétamorphosa en elfe. Elle prit le marteau dans sa main droite et se mit à frapper la tête violement, sous l'emprise d'une colère incontrôlable.

Se sentant faiblir à cause de ses nombreuses transformation, l'elfe se leva et lança le marteau vers le reste du corps squelettique.

"À ton tour Arzal..."

( HRP pour Eien : C'est pas toi qui nous a dit qu'il était plus balèze qu'on le pensait ce monstre ? Ben ça vaut pour tout le monde XD )

Arzal regarda le tas d'os innofensif que l'elfe-louve lui demandait d'achever. En l'occurence il était aussi achevé que peux l'être un tronc de squelette dépourvu de bras et de tête. Il se contenta donc d'un regard étonné vers l'elfe qui lui faisait une si étrange requête.

- A mon tour de quoi ? De taper dessus ? Ca changera quoi ?

C'est alors que tout changea. La pièce devint noire. Tout devint noir. Seul restait les quatres imprudents qui avaient osés s'en prendre à une telle créature. Dans ce noir, un rire creux résonna bruyamment. De ce rire, une frayeur presque palpable se distilla dans le coeur de tous.

- Que croyez vous faire contre ma créture ? Pauvres fous ! Vous n'avez strictement aucune chance de me vaincre !

La voix guturale et rauque semblait venir de partout à la fois. Le noir se dissipa soudainement, comme une écharpe de brume souflée par une rafale de vent. Touts les squelettes étaient debout autour de leur chef, bien entier et hilare.

Dawn avait pu retenir le monstre assez longtemps pour se faire écraser par Eien ainsi que les deux autres dont leurs noms lui était inconnu. Une fois le squelettes presque achevé, elle interrompu son pouvoir et maintenant un peu à bout de souffle, elle se contentait de se tenir sur ses enoux.
Elle avait un peu honte d'être comme ça, essouflée et faible. Depuis un certain moment que ses pouvoirs avaient régressé, mais elle ne savait pas quoi faire pour reprendre la forme qu'elle avait autrefois.
Ceci dit, elle attendit patiemment que tout soit terminé, mais ce fut autrement. Elle sentit son univers chaviré dans un monde noir, un monde qui lui avait rappelé un moment de sa vie, mais maintenant c'était complètement différent.

- Que croyez vous faire contre ma créture ? Pauvres fous ! Vous n'avez strictement aucune chance de me vaincre !

Les quatres combattants se retrouvaient face aux créatures qui étaient loin de s'être avoués vaincus. Même qu'ils avaient l'air plus puissant que jamais.
"Aaaww..mais dans quoi est-ce que je me suis embarquée?" se demanda la démonne, elle qui s'était dit de rester en dehors des combats qui ne la concernait pas.

Elle fixa les trois autres puis sur un ton exaspérant elle tenta d'élaborer un plan d'attaque."Bon..étant donné que les petits coups minables portés jusqu'à maintenant n'ont pas d'effet, essayons autres choses d'accord? J'ai autre chose à faire que de me battre! Donc..quelqu'un à une suggestion?"
Mais avant même que quiconque puisse épondre, les deux squelettes juniors chargea vers eux à une vitesse folle. Elle esquiva de justesse, quoique, peut-être pas assez vite car elle sentait une coulisse de sang se glisser sur sa hanche. La coupure parcontre, n'était pas trop profonde, elle avait déjà vécue bien pire.

Elle vérifia au coin de l'oeil ses alliés puis reposa immédiatement son attention sur ses adversaires, elle ne pouvait pas détaché son regard de eux, sinon elle courait à sa perte.
Elle esquiva encore de justesse 2 autres coups, sans porter d'attaques quelconques. Dawn tentait plutôt d'étudié les monstres, jusqu'à ce que la suggestions de la jeune femme lui revint à l'esprit.

Citation :

-Selon ma logique, il se pourrait que, même si on lui coupe les os du cou, le reste continura à bouger car c'est un assembalge d'os animés par magie...

La démonne plissa les yeux. Et si ce n'était pas tout à fait de la magie..mais des marionnettes? Enfin..ce n'était qu'une autre hypothèse, mais une chose est sure, des attaques corps à corps n'allaient peut-être pas être efficaces.
Elle s'approcha de ses coéquipier.
"Nous allons devoir les réduire en cendre" dit-elle rapidement afin d'esquiver un autre coup.
"Car si c,est de la magie..il en faudra bien plus que des démembrer pour les vaincres."

Lorsqu'elle croyait en avoir fini avec ses squelettes, la pièce fut plongée dans un voile de noirceur complète. Enfin presque complète, car elle arrivait quand même à voir ce qui se passait. Elle voyait chaque squelette se remenbrer, un os à la fois, jusqu'à ce qu'ils soient tous debouts, fiers et puissants, sans avoir l'air moindrement affaiblis.
"Bon..étant donné que les petits coups minables portés jusqu'à maintenant n'ont pas d'effet, essayons autres choses d'accord? J'ai autre chose à faire que de me battre! Donc..quelqu'un à une suggestion?"

Elle allait lui répondre que, non, elle n'en avait pas, lorsqu'elle vit deux squelettes charger vers la femme. Elle chargea un des deux, le plus proche d'elle et lui assena un coup qui lui découpa le bras.
*Cela ne sert à rien* Grogna-t-elle en elle-même...

Soudain, la voix de la femme resonna à nouveau à côté d'elle.
"Nous allons devoir les réduire en cendre"

-Du feu, mais rien de plus facile ma chère. Clama-t-elle en levant le bras. Un rayon incondescent illumina la pièce sombre et alla frapper le crâne d'un des malheureux, faisaint tomber en cendres grises le reste de son bras.

*Finalement ce n'était pas une si mauvaise idée que de choisir mes pouvoirs de lumière* Songea-t-elle, revivante d'espoir. Elle savait enfin comment se débarasser de ses abominations.

*Il me semblait qu'il y avait des torches quand je suis arrivée...Elle ont du s'éteindre tout à l'heure...*

En effet les torches des murs, étaient éteintes, mais encore fumantes.
Elle cria en s'adressant à tous les autres :
-Prenez les torches et brulez les squelettes jusqu'à ce qui ne reste que des tas de cendres !

Elle tendit les deux mains vers le plafond et une trainée enflammée parcourut la pièce, allumant une à une chaque torche, baigant la salle d'une douce lueure.

(HRP pour Arzal : Je suis désolée de ma réaction quelque peu excessive, mais j'ai lu rapidement et je me suis enportée )

Eien sourit lorsque Arzal lui demanda pourquoi c’était à son tour. Celui-ci devint cependant crispé lorsque la voix résonna dans la pièce. Bien évidemment qu’ils n’avaient aucunes chances de les battre de cette façon. Ils auraient beau les brûler, les squelettes se retrouveraient de nouveau en un morceau.

La jeune elfe sentit un malaise et manqua de se retrouvée étendue par terre. Ses transformations et son combat avec le chef l’avaient affaiblie. S’appuyant sur un mur, elle regarda rapidement autour d’elle, cherchant d’où pouvait bien provenir la voix. N’y parvenant pas, elle s’approcha de la personne la plus proche d’elle. Dissimulant sa faiblesse et contrôlant ses mouvements, elle dit de façon à ce que tous entendent :

« Je ne crois pas que nous devrions tous nous concentrer sur les squelettes, mais aussi sur cette voix. Parce que je crois que même s’ils ne sont plus que poussière, les squelettes redeviendront comme ils sont en ce moment. »

Sentant que si elle se métamorphosait une autre fois, elle ne serait capable de rester consciente (ou du moins debout) bien longtemps, elle rajouta :

« Je me propose pour chercher... »

( J'ai toujours pas d'avatar dsl et tu sais Eien moi je rigole t'as raison j'avais pas vu que tu le tenais etc... Donc je me suis cherché une excuse XD )

Dans chaque coeur se cache une ombre. Et dans cette ombre, le mal, la luxure et la furie se tiennent cachés, prêt à bondir quand le moment sera venu.

Dans chaque pièce se cachent des coins d'ombre. Et le mal a bondit.

Suite.