Reliques

L'atmosphère était calme, le seule bruit résonnant dans les ruines était l'écho des pas de Leila sur le plancher de pierres froides. Il ne faisait pas chaud, mais Leila ne portait aucune attention a la température. La moitié du plafond parti, l'air péneterait à son aise. Des craques dans les murs étroits ne disait rien de bon. On s'aurait cru dans un cimétière; Il n'y avait même pas l'ombre d'un etre vivant. On aurait dit que cet endroit avait toujours été inconnu et qu'il le serait pour toujours. Mais l'endroit ne representait pas la mort, non-plus. C'était entre les deux, un monde qui existait sans-raison.

Continuant de marcher, Leila commença à s'inquièter que le long couloir continuait à jamais, jusqu'a ce qu'elle vut des escaliers. Il y avait peu d'espace entre les un les autres, mais il était très large. Les escaliers semblaient tourner en rond pour s'étendre sur l'infinie, mais tout avait une fin. Elle commençea a monter les escaliers, son écho devenant de plus en plus fort. Elle continua a marcher, jusqu'a ce qu'elle se surprenne à arriver devant un porte qui était entre-ouverte. Elle avancea avec précaution. Rendue devant la porte, la porte s'ouvrit d'un coup sec, non pas a cause du vent, emportant Leila dans une chambre ancienne pleine de reliques du passé.

(Ce n'est pas mon meilleur post, mais bon!)

Arzal volait vers ce lieu qu'il recherchait pour voir ce que l'on appelle de la neige. Non pas vraiment. En fait il venait plutôt parce qu'il savait que c'était ici qu'il devait venir... Le destin n'existait pas c'était une évidence pour Arzal. Pourtant une force supérieure semblait le pousser dans le dos vers cet endroit, une chaîne de montagne s'étirant au loin et coloriées d'une étrange blancheur. Ses ailes fouettaient l'air tumultueux et froid. Il n'avait pas suivi les conseils qu'on lui avait donné et était parti vêtu de sa veste bleue et pantalon de toile. Il le regrettait maintenant amèrement et se dit qu'il ferait bien d'écouter les conseils des gens expérimentés à l'avenir. Il était maintenant dans les montagnes blanches. Il tombait du ciel des goutte d'eau très froide et très lente. Un phénomène étrange. Mais la sueur qui lui coulait dans les yeux en gelant quasiment aussitôt mêlée à la fatigue extrême l'empêchait d'aligner deux pensées cohérentes. Soudain une masse sombre dans toute cette blancheur se profila devant lui. Une boule de pierre hérissée de tours pointues et brisées, d'escaliers pentus et aux marches érodées par le temps, de pans de murs écroulés les uns sur les autres, de toits défoncés par les chutes de pierre de la montagne qui les dominaient de toute sa masse. Une ville. Une cité ancienne et abandonnée, encore fière dans sa déchéance fatidique et sa solitude glaciale. Une cité emplie de rêves brisés et de songes émus. Arzal senti ses forces l'abandonner. Il se rendit soudain compte qu'il tombait. Incapable de reprendre le contrôle de son vol, il se mit en boule et se prépara à l'impact. Il fut énorme. Il traversa un toit encore intact pour aller s'écraser sur le plancher d'une salle, au pieds d'une jeune femme que Arzal n'eut même pas le temps de voir avant de s'évanouir.

[ dsl pour le retard: Je n'avais plus d'internet! ]

Cela n'avait pris qu'un instant pour que le plafond se cede et qu'un homme soit apparu a ses pieds. C'etait peu commun, des evenements comme ceux-ci. Leila, qui ne savait pas exactement quoi faire, se mis a genoux sur le plancher de pierres froides, sa robe noire s'etalant sur le plancher. Elle, qui n'avait jamais pris de cours de secourisme, se demandait si il etait mort ou vivant. Elle se pencha la tete sur la poitrine de l'hommme pour voir si son coeur battait. En effet, il semblait battre.

En remontant sa tete, elle se mit a essayer de voir si il avait des blessures graves, ce qui n'etait pas le cas. Il y avait seulement quelques coupures. Leila lanca un petit soupir de soulagement. Ensuite, elle essaya de deffricher un quelquonque emotion sur son visage qui l'aurait insiter a tomber du plafond. Elle contempla son visage, tout en attendant qu'il reprenne consience.

[dsl pour les fautes (accens et tout), je suis sur un clavier bizarrement fait]

Au milieu du noir, Arzal réussit à se rappeler qu'il était vivant. Il décida donc d'ouvrir les yeux pour y voir plus clair. Cette action lui demandant une énergie démesurée, il la remit à plus tard. Il n'avait pour l'instant que la force d'écouter. Et il écouta. Le sifflement du vent déchaîné, les battements d'ailes des chauves-souris, des soufflements inquiets, des pierres roulant sous des pas... Il y avait quelqu'un près de lui. Il se résolut donc à faire l'effort de lever les paupières. Le peu de lumière qui parvint sur sa rétine réussit à lui donner mal à la tête. Un atroce mal de crâne qui le força à refermer les yeux immédiatement. Il ne réussit à les garder ouverts qu'à la troisième tentative. Il vit alors une fille penché sur lui qui le fixait de ses grands yeux verts. Il tenta de se redresser, mais renonça bien vite à son projet.

- Où suis-je ? demanda-t-il tout naturellement vu que le choc lui avait enlevé jusqu'à son nom.

Ne vous y trompez pas, il n'était en aucun cas amnésique. Simplement très secoué et très très fatigué. A la frontière du conscient pour être plus précis. Il n'était d'ailleurs pas sûr d'être réveillé. Car cette femme ressemblait vraiment à un ange descendu des cieux...

[ ]

Leila eut un geste de recul lorsqu'elle vut celui qu'elle regardait ouvrir les yeux. Était-il dangeureux? C'est lorsque celui-ci lui posa une question qu'elle se rapprocha légèrement.

"Vous êtes... Dans un palais détruit. Je suis desolée si je vous effraie ou si je vous importune, mais vous êtes tombé du plafond et..." les mots lui manquèrent. Elle décida tout simplement de se taire et e le regarder de ses grands yeux verts.

Elle ne savait pas exactement comment l'aider, elle se sentait mal de ne pas savoir que faire dans une situation comme celle-ci. Promenant ses yeux a travers la salle pleine de vieilleries déchirées, elle vut que sur un vieux divan amoché était un coussin qui était lui aussi en piteux état, mais elle décida que celui-ci pourrait faire l'affaire. Elle avança vers le coussin, etrevena près de l'homme. Soulevant sa tete, elle plassa le coussin sous celle-ci.

"Il vaudrait mieux que vous dormiez." dit-elle d'un ton hésitant.
Elle se releva sans raison et se dirigea vers le fauteil déchiré.

Quand la jeune femme s'éloigna, Arzal recommença à réfléchir normalement. Il avait atrocement mal. Cela signifiait qu'il ne rêvait pas ! Ce premier fait établi, Arzal reposa un peu sa tête, épuisé par cet effort surhumain. Puis il se risqua à avoir une autre idée. Il devait répondre à la fille, question de politesse élémentaire. Pour cela, il se redressa et s'assit face au fauteuil Où s'était réfugié la jeune fille.

- Je vais déjà beaucoup mieux, mentit-il avec assurance mais malheureusement un vertige le prit à cet instant, le forçant à se prendre la tête dans les mains. Enfin presque, continua-il. Je vous suis très reconnaissant de vous être occupé de moi. Je me nomme Arzal.

Il rassembla ses souvenirs pour essayer de se rappeler ce qu'il était venu faire ici.

- Je suis venu voir la neige, continua-t-il d'un air on ne peut plus sérieux.

Mais en cet instant, voir la femme qui lui faisait face était amplement suffisant pour apaiser ses craintes.

Leila sourit pour la premiere fois de la journée.

"Ravie de vous rencontrer, repondit-elle. Moi, je m'appel..." soudainement incertaine, elle préfera ne pas lui dire son nom, question de ne pas en réveler trop sur elle. Mais elle pouvait bien lui dire un nom qu'il pourrait l'appeler au lieu de "chose" ou de "toi". "Appelez-moi Vi" dit-elle tout simplement.

Cet homme, nommé Arzal, devait souffrir énormément.

Soudain, elle se souvint de ce qu'il était venu faire ici. "Alors comme ça vous voulez voir la neige dit-elle avec un sourire au coin, que c'est curieux..." Elle afficha un sourire moqueur non par méchancité, mais par amusement.

Voyant qu'Arzal ne répondait pas, Leila paniqua. Avait-elle dit quelque chose de mal. Visiblement, Arzal avait l'air de s'en ficher et semblait pris dans sa rêverie. Leila pris la descision qu'elle sortirait de ce palais après tout. Elle laissa Arzal sur le sofa, dans la lune, sortit de la chambre, descendit en courant et courra jusqu'a ce qu'elle voit une porte trouée ou on pouvait y voir l'exterieur et ce grand soleil brillant d'ardeur. Esperant ne pas l'avoir blessé ou quelque chose, elle esperait que si ils se recroiseraient un jour, qu'Arzal lui parlerait, si jamais ca arrivait.

Leila commencea a marcher dans la neige qui lui montait jusqu'aux genoux, en direction au chemin enneigé.

(Tu repondais pas alors.... Bonne chance!)